Au rythme de l'île
De la parole...
La diversité ethnique présente sur le Caillou est à l'origine de l'usage d'une multitude de langues, dialectes et façons spécifiques de s'exprimer propres à l'archipel.
Le français est la langue officielle, avec un accent et des expressions particulières au sein de la population européenne installée depuis plusieurs générations en Nouvelle-Calédonie ainsi que dans les autres communautés non-européennes.
A côté du français et des langues propres aux différentes ethnies peuplant la Nouvelle-Calédonie, existent 28 langues locales dispersées sur le territoire.
Ces différents dialectes sont notamment mis en avant au travers de la musique du pays.
Ainsi, la musique calédonienne est souvent un mélange de culture kanak, française, mais plus récemment elle subit l'influence anglo-saxonne, par la proximité de l'Australie.
En effet, la Nouvelle-Calédonie connaît une certaine diversité musicale, témoin de sa diversité culturelle. Certains artistes calédoniens se sont d'ailleurs faits connaître en métropole et dans le monde grâce à des émissions TV telles que The Voice, l'émission française de télé-crochet musical diffusée sur TF1 ou via l'émission Music Explorer diffusée sur France Ô ou encore lors de festivals ou de concerts internationaux.
Gulaan
Naâman
Julia Paul
En terme de musique traditionnelle, il existe en Nouvelle-Calédonie plusieurs types de mélodies :
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Le chant Taperas ou tempérances qui est un chant hérité des missionnaires anglicans exécuté a cappella ou en chœur mixte polyphonique, souvent à quatre voix, accompagné parfois de percussions.
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Le chant ae-ae est, quant à lui, un chant viril exécuté par deux hommes, ensemble, en tuilage ou en alternance. Ils sont accompagnés de percussionnistes qui battent des pillons de bambou à terre ou des battoirs en écorce (le cada est une variété rapide de ce chant).
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Le chant ayoii est, pour sa part, un chant plus lent entre deux chanteurs de la région d'Hienghene.
Il existe également trois types de chant des jeunes des Îles Loyauté:
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les waueng (Maré),
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les wejein (Lifou),
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les seloo (Ouvéa), créés sans doute en réaction aux chants religieux, tapéras, doh ou cantiques, aux textes plus moralisateurs et aux rythmes plus polyphoniques.
Délégation de l'Eglise de Nengone
En ce qui concerne son aspect plus contemporain, l'une des formes, plus modernes, de musique calédonienne est le kaneka.
En outre, même si les autres styles musicaux sont aussi représentés, l'île est notamment connue pour son Kaneka, forme musicale née au milieu des années 1980, lors des événements politiques qui ont secoué l'archipel.
Le Kaneka trouve son origine dans le battement binaire produit sur un tronc d'arbre central lors du "Pilou", rythme traditionnellement utilisé lors des cérémonies tribales kanakes. Le Kaneka se mêle parfois, et de plus en plus, à des rythmiques et des mélodies proches du reggae, qui est également un style musical très populaire en Nouvelle-Calédonie.
Découverte du Kaneka
Découverte du Kaneka
Vhirin - Daan - clip officiel
Lueni Satana
![Marcus Gad & Tribe ft. A7JK - KANAKE [Official Music Video]](https://i.ytimg.com/vi/ewnfeEotz5w/maxresdefault.jpg)
Marcus Gad & Tribe ft. A7JK - KANAKE [Official Music Video]
HUMAA-GUE - Yo tchan varekin × Kaneka
En ce qui concerne la population européenne, notamment les Caldoches ou Broussards ont également développé un style musical assez typique mêlant des expressions caldoches et une musicalité essentiellement empruntée à la musique country.
Broussard
À cela s'ajoutent les musiques traditionnelles des autres communautés et surtout l'ensemble des styles musicaux importés de Tahiti comme le tamure.
Tahiti
... Aux gestes
Pour ce qui est du domaine de la danse, celle-ci fait partie de la culture traditionnelle de Nouvelle-Calédonie. Les spécificités des danses kanak s'apprécient par comparaison avec les autres traditions de danse, du monde océanien, mélanésien et polynésien qui peuvent également se retrouver sur l'île lors d'occasions particulières.
Pilou
Tamure
